WIGWAM

Un wigwam, aussi appelé wickiup, ce nom vient  du mot mi'kmaq "habitation". D'ordinaire c'était les femmes qui construisaient le wigwam en une journée.

C'est un type d'habitation construit par les Amérindiens semi-nomades d'Amérique du Nord, dont les Micmacs et les Algonquins. On trouve également ce type d'habitat, chez les Evenks, à l'Est de la Sibérie et au Nord-Est de chine.

CONCEPTION

Ces habitations ont longtemps été appelées cabanes au temps de la Nouvelle France. Les habitations sont de plan circulaire ou allongé. Elles peuvent abriter de 10 à 20 personnes.

La structure était constituée de cinq perches d'épinette attachées au sommet avec des racines d'épinette ou de sapin. On plaçait un cerceau de bois d'alisier juste au dessus du sommet pour renforcer ces perches et on y attachait d'autres plus courtes pour mieux soutenir le poids de l'écorce de bouleau.

En partant du bas, on posait sur la charpente des bandes d'écorces de bouleau ou de nattes de quenouille ou de joncs mesurant a peu près 0.5 m par 1.5. Celle ci étaient cousues ensemble à l'aide de racines d'épinette ou de sapin.

Le sommet du wigwam restait ouvert pour permettre à la fumée du foyer de s'échapper, s'il faisait mauvais temps, on le recouvrait d'un collet d'écorce.

Le sol est recouvert de branches de sapin ou d'épinette afin de le rendre confortable et isolant. Les wigwams sont généralement décorés de motifs représentant des oiseaux, des orignaux, des castors, des loutres, etc. L'hiver, il est recouvert de peau d'animaux. Un feu est entretenu en permanence au centre, la fumée s'échappe par un trou de cheminée.

TRANSPORT

La femme était responsable du montage et du démontage du wigwam. Les perches ne sont pas transportées et restent sur place. Par contre l'écorce était transportée enroulée sur la branche sur laquelle elle est attachée.

ADAPTATION PAR LES COLONS EUROPÉENS

À l’origine, le mot algonquien wigwam aurait été utilisé par les colons du Massachusetts 0pour désigner tous les types de demeures amérindiennes. Puis, dans le milieu du 18e siècle, Samuel Hopkins a défini le mot avec plus de précision.

Les colons britanniques l'adoptèrent de même que le nom, l’agrémentant d'une cheminée ou d'une porte soutenue par des gonds tout en bois taillés.