Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
AMERINDIENS -INDIENS D'AMERIQUE

LES AMÉRINDIENS ET LES CHEVAUX

LES AMERINDIENS ET LES CHEVAUX
LES AMERINDIENS ET LES CHEVAUX

L'histoire du cheval chez les peuples amérindiens est celle d'une longue disparition de l'espèce du continent américain accompagnant la fin de la dernière période glaciaire, elle commence réellement par son importation dans les navires des colons européens au 16 ème siècle. Adopté par les tribus amérindiennes aussi bien au Nord qu'au Sud du continent, le cheval fait d'elles des peuples cavaliers reconnus. L'adoption de chevaux par les différents peuples amérindiens influence profondément leur manière de vivre et leur culture.

La relation des Amérindiens avec le cheval est source de nombreux fantasmes, les opinions allant d'une vision poétique de bons sauvages capables d'incroyables et mystérieuses prouesses équestres, à celle de barbares exploitant le cheval sans vergogne. 

chevaux Amérindien
chevaux Amérindien

La difficulté à connaître la vérité est en grande partie due au fait que les peuples amérindiens n'ont légué aucun écrit : quand les premières études ethnologiques ont lieu, leur culture s'est déjà considérablement modifiée sous l'influence des colons européens et de leurs descendants. De plus, aucune recherche n'a été faite avant le 20ème siècle concernant leur maîtrise de l'élevage et de l'équitation.

Les Amérindiens sont vraisemblablement devenus des peuples cavaliers en raison de leur mode de vie nomade, impliquant un contact étroit et permanent avec le cheval4, et de leur spiritualité tournée vers la survie. «La machine à vapeur, l'électricité et le pétrole n'ont pas apporté autant de changements dans notre culture que le cheval n'en produisit dans la culture des Indiens des Plaines.»

AMERINDIEN
AMERINDIEN

ADOPTION PAR LES AMÉRINDIENS

Dès la fin du 16 ème siècle, les Apaches et les Navajos ont parfaitement intégré le cheval. Il est plus facile pour eux de faire des razzias et des vols de chevaux déjà dressés que d'aller capturer des chevaux revenus à l'état sauvage, ce qui demande beaucoup d'habileté pour la capture et de savoir équestre pour le débourrage. Cela reste valable pour les autres tribus par la suite, les guerriers trouvant un titre de gloire et de reconnaissance dans leur habileté à voler des chevaux chez l'ennemi. Des témoignages d'époque rapportent avoir vu des montures marquées chez les Indiens.

AMERINDIEN
AMERINDIEN

Vers 1670, des annales espagnoles évaluent le nombre des chevaux de colons européens disparus à plus de 100 000. Le cheval se diffuse vers les tribus de l'Est et les Indiens des Plaines, jusqu'au Pacifique. Les peuples chasseurs et guerriers trouvent rapidement l'intérêt qu'ils peuvent tirer de ce nouvel arrivant. Les échanges, les guerres et les razzias intertribales amènent le cheval chez les Comanches au début du 17ème siècle : ils deviennent les cavaliers de légende admirés de tous et des commerçants de chevaux. En 1800, le cheval est présent partout et adopté sur pratiquement tout le continent américain.

Lorsque les grands troupeaux de bisons des plaines d'Amérique du Nord furent presque anéantis, les tribus amérindiennes sont contraintes de se sédentariser dans des réserves et le rôle du cheval devient celui d'un simple animal de travail. Les petits animaux rustiques à l’endurance réputée sont croisés avec des animaux de trait.

Amérindien chevaux
Amérindien chevaux

DANS LA CULTURE

La mythologie indienne permet de se représenter la place qu'a occupée le cheval pour ces peuples. Les Amérindiens attribuent aux chevaux des qualités en fonction de leur robe, ainsi, ceux qui portent une robe pie avec juste les oreille colorées (robe tovero) sont nommés des « medecine hat » et crédités de pouvoirs surnaturels.

L'hippophagie est généralement taboue : la tribu des Sioux Lakota, au Dakota du Sud, protège un troupeau de chevaux sacrés (Sacred horses) et le considère comme des membres de la famille, à la manière des vaches sacrées de l'Inde.

DÉNOMINATION

Leur goût pour tout ce qui est voyant amène les indiens nord-américains à préférer les chevaux de couleurs. La capture d'animaux sauvages met également en valeur les qualités et la bravoure de celui qui tente l'aventure et la réussit.

couple amérindiens chevaux
couple amérindiens chevaux

APPALOOSA 

L'Appaloosa était le cheval des Indiens Nez-Percés. il est une race originaire du nord ouest des états unis. La grande particularité de ces chevaux est d'avoir très souvent une robe tachetée, entre autres caractéristiques physiques étonnantes. Sa taille ne peut pas être inférieure à 1.40 m, et sa robe est marquée en partie ou en totalité de petites taches. Ses crins sont peu fournis, et le blanc de son oeil est visible. Ses sabots doivent être striés de noir et de blanc.

Au 16eme siècle, les espagnols débarquèrent sur la côte sud-est de l'Amérique du Nord en montant des chevaux tachetés. Se répandant à travers tout le pays, ceux-ci atteignirent les riches paturages des actuels états de l'Oregon, de l'Idaho et de Washington. Vivant près de la rivière Palouse, les indiens Nez-Percés élevèrent ces chevaux, tout en les sélectionnant, afin de ne jamais obtenir la même couleur de robe, de façon à identifier chaque cavalier qui les montait.

couple amérindiens
couple amérindiens

Les Nez Percé de la rivière Palouse sont devenus des cavaliers particulièrement émérites et leurs remontes qui incluaient beaucoup de chevaux tachetés étaient estimées et enviées par les autres tribus. Les historiens croient qu’ils ont été la première tribu à élever sélectivement pour les traits spécifiques, tels qu’intelligence, vitesse et endurance. Ils gardaient le meilleur et faisaient du commerce avec ceux qui étaient moins désirables. Quand les colons arrivèrent dans cette région, ils appelèrent les chevaux Nez Percé " chevaux de la Palouse " du nom de la rivière, avec le temps cela s’est transformé en " palousey " et ensuite " appalousey " . 

Pendant la guerre de 1877 qui vit s’affronter les Nez Percés et le gouvernement américain, les Appaloosas ont permis aux guerriers de semer la cavalerie américaine. Sous la tutelle du grand chef Joseph, la tribu s’enfuit sur plus de 1300 milles par des chemins très accidentés. Quand ils rendirent les armes dans le Montana, leurs troupeaux furent dispersés.

cheval Amérindien
cheval Amérindien

L’Appaloosa traversa alors une période bien difficile, il faisait partie d’une nation vaincue, un cheval dont le temps était venu et s’en était allé. Il y avait bien quelques propriétaires de ranchs qui continuèrent à élever des chevaux pour leurs propres usages, mais les chevaux tachetés de l’élevage des Nez Percés se perdaient peu à peu. Alors, un historien cavalier du nom de Francis Haines publia un article dans un magazine équestre au sujet de l’Appaloosa, nous étions en 1937

La réaction du public fut formidable et Haines lui donna suite avec plusieurs autres articles sur l’espèce. Au bout d’une année, le support du public était suffisant pour inciter six hommes à créer l’Appaloosa horse club ensembles.

Depuis le milieu du XXème siècle, de très nombreux croisements avec des chevaux Quarter Horses et Pur-sang sont effectués. Au début du XXIème siècle, peu de différences existent, à part la robe, entre les Appaloosas, les Quarter Horses et les Paint Horses qui forment les trois races autorisées dans les concours internationaux de monte Western. Désormais, l'Appaloosa est l'une des races les plus populaires aux États-Unis. Les éleveurs Nez-Percés préfèrent le nom de Palouse Horse ou Nez Perce Horse pour le cheval issu de leurs élevages.

cheval amérindien
cheval amérindien
 
LE PAINT HORSE 

Il était grandement apprécié des Indiens pour sa robe, sa beauté et sa force. Le Paint Horse était pour les Indiens un gage de chance pour le cavalier qui le montait. Ils le croyaient doté d'un pouvoir visant à protéger le cavalier durant les batailles. Le Paint Horse a pour origine des chevaux sauvages descendants des chevaux introduits par les conquistadores. Jusqu'à nos jours, le Paint Horse séduit par le caractère unique et la variété de ses robes. Il est apprécié pour ses nombreuses qualités qui lui valent ce succès qui perdure à travers les siècles dont l'endurance, la vitesse et la souplesse.

 
Tout comme le Quarter horse et l'Appalousa, le Paint horse est lui aussi un descendant des chevaux qu'amenèrent en Amérique à partir du 16ème siiècle les conquérants ibériques. Certains de leurs Andalous faisaient partie de cette lignée à robe pie que les Espagnols nommaient Pinto, contraction du mot "pintado" qui signifie "peint" et que les Américains ont plus tard traduit par "PAINT".
 
Adoré pour sa robe exceptionnelle et originale, le Paint horse fut tout autant prisé des indiens que des cow-boys. Cheval polyvalent par excellence, son immense popularité est fondée sur son courage et ses aptitudes multiples; les plus grands cavaliers de notre temps ont loué ses mérites.
 
 
L'Histoire de l'American Paint Horse a de tout temps inspiré de nombreuse chansons country, récit, tableaux etc...
 
Les indiens, quand ils ne parvenaient pas à trouver le Paint horse tant convoité, peignaient sur leur monture habituelle des signes censés incarner la beauté magique des Paints. Les liens particuliers qui unissent ces derniers aux indiens sont parfaitement révélés dans une légende cheyenne qui associe les chevaux noirs et blancs à l'aigle d'or. Les Sioux (Lakota) vantent, dans un chant qui se transmet de génération en génération, le Paint Horse rescapé de la bataille de la " Little Big Horn". Dans les paroles d'une danse guerrière, les Pawnnees et les Arikaras exaltent, eu aussi, les mérites d'un cheval pie revenant du combat.
 
Paint Horse (ovéro)
 
Habituellement, le blanc ne traverse pas le dos du cheval entre la queue et le garrot. Au moins une, mais souvent les quatre jambes sont foncées. Les marques de la face sont souvent "belle-face" ou "boit dans son blanc". Normalement, le blanc est irrégulièrement réparti, plutôt éparpillé, comme éclaboussé sur toute la robe. La queue est d'ordinaire d'une seule couleur. La couleur ou le blanc peut indifféremment dominer chez un cheval overo.
 
Paint horse (tobiano)
 
Habituellement, un ou les deux flancs sont colorés, et le blanc traverse le dos entre le garrot et la queue. Les quatre jambes sont généralement blanches, au moins en dessous des jarrets et des genoux. La face peut être unie ou exhiber une étoile, une pelote, une liste fine ou liste large. Normalement, les taches sont régulières et visiblement ovales ou rondes, elles descendent le long du cou et s'étalent sur le poitrail. La queue est d'ordinaire bicolore. La couleur ou le blanc peut indifféremment dominer chez un cheval tobiano.
 

 
 
Le Quarter Horse
 
Le Quarter horse est un cheval américain , 1m45 et 1m65 au garrot (la majorité se situant aux environs d’1m50).
 
Il a pour origine le cheval Andalou que les conquistadores ont introduit en Amérique, croisé avec des pur-sang anglais.
 
Le quarter horse été sélectionné, au début, pour sa capacité à démarrer au quart de tour - d'où son nom, puisqu'il courait des courses d'un quart de mile (440 m) - mais aussi pour son tempérament sûr et coopératif et son excellence au travail du bétail: il possède ce fameux cow sense dont bien peu de races peuvent se vanter. Mais c'est aussi un formidable athlète adroit et maniable, fort et endurant. Les disciplines western ont été faites pour lui, et la sélection a eu pour but qu'il y excelle encore plus. Aujourd'hui, tout western rêve de s'offrir ce champion toutes catégories.
 
Plus d'un atout dans son jeu Mais ce n'est pas tout: le quarter horse est également employé, outre Atlantique, pour la monte à l'anglaise. II est bien placé en dressage, où il est la sixième race représentée; il réussit bien en endurance et, surtout, il est un fantastique cheval de course capable de rapporter des millions dans sa spécialité. On l'utilise aussi dans des épreuves d'équitation anglaise destinées au quarter horse, les English classes - en 2000, plus de 165 000 épreuves de ce genre ont été organisées aux États-Unis.
 
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article