6 Octobre 2024
NAUSET :: Les Massachusett étaient une confédération comprenant les Massachusett proprement dits, les Nauset, les Nipmuc et les Wampanoag.
NAVAJO, NAVAHO, DINE, DINEH, DINEE, TINNEH : Ils rejettent le nom de Navajo pour celui de Diné ou Tinneh.
La prononciation de navajo ce dit navaʁo, Ils parlent le Athapascane, leurs Langue est très complexe, parlée par la plus importante population amérindienne actuelle. ils vivent pour la plupart entre le nord-est de l'Arizona, le nord-ouest du Nouveau Mexique et le sud-est de l'Utah. Ils sont étroitement apparentés aux Apaches. Chef célèbre : Natani.
Ils se divisent en plus de cinquante groupes, et leur mode de filiation est transmis par les femmes (clans matrilinéaires). Les Navajos ne doivent ni se marier ni même sortir avec un membre de leur propre clan : Cette obligation est un véritable tabou. L'unité sociale de base est une famille très élargie dont les membres ont une grande variété de responsabilités.
Bien que les logements modernes soient disponibles dans la réserve, de nombreux Navajos continuent à construire les hogans traditionnels et à y vivre ; les logements construits par l'État leur servent alors de « réserve ».
La spiritualité navajo est fondée sur le culte de la nature surtout le culte des vents et des cours d'eau,. Elle met en jeu un certain nombre de divinités qui interviennent occasionnellement dans les affaires humaines, Ces dieux sont fréquemment invoqués ; des offrandes leur sont faites et des danses cérémonielles sont exécutées dans lesquelles ils sont représentés par des hommes peints et masqués.. Le malade est considéré chez eux comme celui qui a rompu cet équilibre..
Il existe également des rituels religieux complexes, des chansons, des incantations, des prières et des peintures de sable, ainsi qu'une grande mythologie. Les Navajos sont convaincus que l'homme est le fils d'une femme. Dieux Yei : origine du monde et guérison.
Cette spiritualité est à l'origine de leur art : il se manifeste à travers des formes visuelles variées telles que les couvertures aux motifs géométriques et aux couleurs vives, les bijoux de cuivre ou encore les peintures éphémères sur sable à vocation thérapeutique, mais aussi des dessins colorés sur ardoises à destination touristique. Les chansons, les incantations et les prières sont autant de rituels spirituels complexes qu'elles sont des œuvres propres à ce peuple.
Le chiffre quatre est presque divin dans la spiritualité navajo : il y a quatre directions, quatre couleurs, Four Corners, etc.
Fêtes traditionnelles :
Ils fabriquent des poteries et des vanneries et sont connus pour leurs bijoux en argent et leurs couvertures solides magnifiques.
Au XVIIe siècle, les Navajos, influencés par la civilisation des pueblos, étaient devenus un peuple pastoral, ayant une économie essentiellement basée sur l'élevage et la chasse.
Ils entrent en conflit avec les colons espagnols et les Mexicains au XVIIIe et au début du XIXe siècle. Leurs contacts avec les Espagnols sont limités mais importants ; ces derniers introduisent les chevaux, les moutons et les chèvres, qui deviennent des éléments vitaux de leurs économie.
En 1846, ils ont signé un accord avec le gouvernement des États-Unis mais la ruée des colons à travers leurs terres suite à la découverte d’or en Californie en 1848, provoqua leur révolte. Des accrochages avec les troupes américaines entraînèrent des hostilités en 1849 (traité le 9 septembre) et des combats répétés jusqu’en 1863. Cette année-là, les troupes américaines, sous le commandement de Kit Carson, entreprennent une importante campagne contre les Navajos.
Le commandant Kit Carson se félicite d'avoir détruit tout dans les villages après une campagne d'une grande brutalité. Environ 8000 survivent, ils sont capturés puis envoyés à pied dans la réserve de Fort Sumner, au Nouveau-Mexique. Cette déportation est connue dans l'histoire navajo comme la « longue marche ». En une seule semaine en 1864, 126 meurent à Fort Canby des maladies et des privations. En 1868, plus de 2 000 des quelques 10 000 captifs sont déjà morts.
Ils combattirent les Espagnols et les Mexicains au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les chevaux, les moutons et les chèvres ont été introduits par les Espagnols, qui ont joué un rôle crucial dans l'économie navajo.
En 1846, les Navajos conclurent un premier traité avec le gouvernement des Etats-Unis,
Un nouveau traité fut signé à Fort Laramie le 6 novembre 1868, autorisant les survivants à rejoindre une réserve aménagée sur leur ancien territoire, et leur attribuant des moutons et des bovins. En retour, ils acceptèrent de vivre en paix avec les colons américains. En 1884, la réserve fut agrandie pour pouvoir accueillir leurs troupeaux qui se développaient.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un bon nombre d'entre eux quittèrent la réserve pour servir dans l'armée ou pour travailler dans les villes à des activités liées à la guerre.
En 1942, le sergent Philip Johnston, fils d'un missionnaire élevé dans une réserve navajo et l'un des rares Blancs à le parler couramment, proposa aux instances militaires un code indéchiffrable basé sur cette langue alors non écrite qui est l'une des plus complexes et des moins répandues dans le monde, en raison notamment de sa syntaxe et de ses particularités tonales.
Une campagne de recrutement fut aussitôt lancée dans les réserves du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. 29 Indiens navajos gagnèrent un camp militaire de San Diego où, dans le plus grand secret, ils travaillèrent des mois durant à mettre au point un code basé sur environ 200 mots ou expressions du jargon militaire qui furent traduits en navajo et enrichis de variations inspirées des rites et des danses sacrées de ce peuple.
Au cours de tests en simulation de combats, Jonhston prouva que les Indiens navajos pouvaient encoder, transmettre et décoder en 20 secondes un message de 3 lignes, quand les machines mettaient 30 minutes à réaliser le même exercice. 400 recrues navajos entraînées à utiliser le code furent réparties dans 6 divisions de marines.
À la fin du XIXe siècle, les Navajos étaient florissants, la population avait doublé et de nouvelles terres furent encore annexées à la réserve. Comme ce sont souvent des terres pauvres, les étrangers n'eurent guère l'occasion de pénétrer dans la réserve. Le gouvernement américain a imposé aux Navajos un plan de réduction du bétail en raison de problèmes importants d'érosion du sol et de pâturage intensif dus au développement considérable du cheptel.
Au milieu du XX siècle, leur économie fut fortement améliorée par la production de pétrole et la découverte de gisements minéraux riches sur les terres de la réserve.
De nos jours, ils vivent aux Etats-Unis, dans des réserves du Nord-est de l'Arizona et des régions contiguës du Nouveau-Mexique et de l'Utah.
La population navajo s'accroît rapidement (219.198 en 1990) ; cette croissance risque de mettre une pression considérable sur leur économie traditionnelle. Leur réserve (la plus vaste des Etats-Unis) s’étend sur plus de 6 millions d'hectares.
La base de leur économie de subsistance est fondée sur des troupeaux de moutons et de chèvres, quelques bovins et chevaux, et des emplois occupés dans divers secteurs, notamment le tourisme.
Les Navajos ont le revenu le plus élevé de tous les peuples amérindiens des Etats-Unis (estimé à environ 50 millions de dollars provenant des contrats d'exploitation du pétrole et du gaz aussi bien que des ressources minérales et forestières).
NEPISSING, NIPISSING, NEPCINQUI, NIPERCINEAN, NEPICIRINIEN :
Les membres de la Première Nation de Nipissing (ou Nbisiing) sont d’origine algonquine et ojibwée. (Voir aussi Anichinabé et Algonquien.) La Première Nation est composée de plusieurs communautés vivant le long de la rive nord du lac Nipissing. Ils parlent la langue la langue anichinabée
Ils vivaient de la chasse, de la pêche, de la cueillette. Le commerce leur a probablement permis d'ajouter au régime alimentaire du maïs, des haricots et des courges cultivés dans de nombreuses nationes. Ils se trouvaient également à la tête des routes commerciales de plus en plus fréquentées pendant la période coloniale française pour l'exportation de fourrures vers l'Europe.
Le territoire traditionnel, cédé en vertu du traité Robinson-Huron de 1850, est composé de 26 530 kilomètres carrés. Les droits d'utilisation des Nbisiing sur leur territoire sont protégés par ce traité. Claude Jean Allouez a visité les Nipissings au lac Nipigon en 1667, mais en 1671, il a rapporté que les Nipissings revenaient au lac Nipissing. D'autres Nipissings s'installe dans les missions de Trois-Rivières et d'Oka au Québec.
L'hiver 1649, les Iroquois déciment les tribus de Petuns, Algonquins et les bandes de Nepissing.
La Première Nation de Nipissing se situe aujourd'hui entre les villes de North Bay et de Nipissing Ouest, dans le nord-est de l'Ontario. La plupart des membres de la réserve no 10 de Nipissing y résident.
Ils vivaient de la chasse, de la pêche, de la cueillette. Le commerce leur a probablement permis d'ajouter au régime alimentaire du maïs, des haricots et des courges cultivés dans de nombreuses nationes. Ils se trouvaient également à la tête des routes commerciales de plus en plus fréquentées pendant la période coloniale française pour l'exportation de fourrures vers l'Europe.
Traditionnellement, la nation est structurée autour de familles et de clans (ou doodems). Chaque clan est divisé selon les lignées familiales composées d'une trentaine de personnes. Le patriarche dirigeait habituellement la famille. Les leaders choisissaient les chefs dans le cadre de la fête des morts. Le dernier chef affirmé lors d’un tel rassemblement est le chef Michel Shobogesic. Les différents doodems étaient ceux du : cerf, héron, aigle, faucon à queue rouge, castor, huard, ours, martre, orignal, faucon, poisson, loup.
Ils sont un peuple spirituel ayant développé des rites funéraires. Ils ont recoureénéral à la médecine traditionnelle.
Dans le cadre de la communauté missionnaire d'Oka, les Nepissing deviennent membres de l'alliance des Sept Nations du Canada (Seven Fires of Caughnawaga). Parmi ses membres figurent : Caughnawaga (Mohawk), Lac des Deux Montagnes (Iroquois, Algonkin et Nepissing), Saint-François (Sokoki, Pennacook et Algonquin de Nouvelle-Angleterre), Bécancour (Abenaki oriental), Oswegatchie (Onondaga et Oneida), Lorette (Huron) et St. Regis (Mohawk).
Bien que frappés par la variole en 1748, les guerriers Nepissing et Algonkin vivant à Oka demeurent fidèles à la cause française, aidant à détruire l'armée de Braddock en 1755 au Fort Duquesne et à combattre au lac George dans le nord de New-York en 1758.
En 1760, cependant, il est évident que les Français ont perdu la guerre, aussi, en août, les Sept Nations signent une paix avec les Britanniques. Grâce aux efforts de Sir William Johnson après 1763, les Sept Nations du Canada fusionnent avec la Ligue iroquoise pour former une alliance unique en faveur de l'intérêt britannique.
L'énorme pouvoir de cette coalition permet aux Britanniques d'écraser l'insurrection de Pontiac dans les Grands Lacs et ensuite de mettre les Nipissing d'Oka du côté britannique pendant la Révolution américaine (1775-83).
Ils se battent contre les Britanniques pendant la guerre de 1812 (1812-1814), mais Oka a du mal à faire vivre sa population en raison de la perte continue des terres livrées à la colonisation blanche. Le coup final est arrivé en 1835 lorsque le choléra balaie la réserve.
Certains descendants Nepissing ne peuvent être trouvés que dans les tribus les Mohawk à Oka aujourd'hui. La plupart d'entre eux habitent dans les environs du lac Nepissing et ne tarderont pas à vous faire savoir qu'ils sont Nepissing, non Algonkin, Ottawa ou Ojibwe.
Aujourd'hui, ils travaillent dans divers domaines, tels que la peinture, la sculpture, le fer forgé, la performance artistique, l'écriture, les médias numériques et l'illustration. Leur tradition artisanale est maintenue en utilisant le métier de tisser et de perlage, les piquants de porc-épic, le cuir, le traitement des fourrures et le tannage des peaux de cerfs.