18 Juillet 2023
ABENAQUI : s'écrit également : Abenaki, Abnaki, Abnaqui, Abenaquoict, Wabanaki, Benaki, Oubenaki, Wippanap, Alnanbal. Les Abénakis s'appelaient Alnanbal (hommes). Ils font parti de la Confédération algonquienne des Wabanaki signifie : peuple du pays de l’aube en algonquin. Cela regroupe :
Les Abénaquis occupaient, avant l’arrivée des Européens, le Nord-est des Etats-Unis actuellement appelé Nouvelle-Angleterre. Ce groupe nomade, de 28 000 individus vers 1600, fut décimé par les maladies transmises par les Européens. Dans la seconde période du XVIIe siècle, certains des survivants s’établirent au Québec. Plus d’un millier de descendant y vie encore de nos jours.
Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698, leur donna l'exclusivité des droits de pêche dans la région. Ils faisaient du commerce de fourrure avec les blancs et construisaient d'excellents bateaux d'écorce, seul moyen de circulation dans les Cantons de l'Est.
Le 18 juillet 1694, les Français de Claude-Sébastien de Villieu, assistés de 250 Abénaquis, attaquèrent Oyster River (aujourd'hui Durham, dans le New Hampshire) : une centaine de colons anglais furent massacrés et 60 faits prisonniers. Les Abénaquis pratiquaient la chasse et la pêche.
ABITIBI : Algonquiens. Lieu le Québec.
ACHOMAWIS : Situé en Californie. Langue hokan-siouan. Le coyote invente le feu ou le vole et l’apporte dans ses oreilles ou encore organise une course au cours de laquelle les hommes dérobent le feu aux dieux.
ADENA : situé dans le Midwest. Civilisation de la vallée de l’Ohio ; construit des tumulus d'une hauteur vertigineuse ; disparaît 300 ans av. J.-C. Celle des Hopewell lui succède.
AGNIERS, ANNIEQUES, MAQUAES : Voir la tribu Mohawk.
AHTNAS OU AHTENA : Ils sont un peuple athapascan vivant en Alaska. Le nom de tribu la tribu signifie "peuple de la glace" dans leur propre langue. Celle-ci, également appelée Ahtna, appartient à la famille des langues athapascanes ; elle est en voie d'extinction. La patrie de cette tribu est située dans le bassin de la rivière Copper, au sud de l'Alaska.
ALABAMA, ALIBAMONS, ALIBAMOUS : Langue muskhogee. Tribu ayant dû quitter l’Alabama pour s’installer au Texas.
ALÉOUTE, ALEUT, ALUTIIQ, SUGPIAQ, UNANGAN : Amérique du Nord. Iles Aléoutiennes. Groupe linguistique Inuit léoute de la famille linguistique des Pénutiens. À l'origine, ils étaient originaires d'Alaska et migrèrent vers les îles Aléoutiennes. Ils dépendaient de la mer pour se nourrir, pour fabriquer leurs vêtements, trouver du combustible pour s'éclairer et se chauffer, mais aussi des matériaux pour leur habitat comme le bois flottant et les os de baleine.
Lorsque les îles passèrent sous domination russe vers 1740, la population indigène était au nombre de 25 000. Les Aléoutes, qui étaient d'habiles chasseurs de mammifères marins, furent exploités par les négociants en fourrure. Les mauvais traitements infligés par les Russes ainsi que les épidémies de variole et de grippe décimèrent la population indigène, qui aujourd'hui ne compte plus que 2 000 âmes.
Depuis 1830, la culture traditionnelle aléoutienne s'est perdue peu à peu, et il ne reste plus que des vestiges des valeurs et des techniques anciennes. La plupart des Aléoutes font aujourd'hui partie de l’Eglise russe orthodoxe. Ils vivent dans des maisons aux charpentes en bois et sont pêcheurs, chasseurs et éleveurs de moutons.
ALGONQUINS, ALGONKINS. GROUPE ALGONQUIEN : C’est le plus large et le plus dispersé des groupes linguistiques amérindiens, regroupant à l'origine plusieurs centaines de tribus parlant près de cinquante dialectes apparentés.
Les peuples algonquiens peuplaient la plus grande partie de la région canadienne de la baie de Hudson entre les montagnes Rocheuses et l'océan Atlantique, à l'exception d'un territoire occupé par les Sioux et les Iroquois, zone appartenant aujourd'hui aux Etats-Unis et s'étendant vers le Nord de la Caroline du Nord et du Tennessee.
Les peuples algonquiens vivaient dans des régions isolées du sud et de l'Ouest du continent nord-américain, un territoire formé aujourd'hui par les Etats de la Caroline du sud, de l'Iowa, du Wyoming et du Montana.Parmi les peuples les plus connus qui composent le groupe algonquien, citons les Algonquins qui donnèrent leur nom au groupe :
D’abord installés sur la côte Est avant de migrer plus à l’ouest. Alliés des Français dès le début de la colonisation, ils sont directement impliqués dans les conflits entre Européens. L'hiver 1649, les Iroquois déciment les tribus de Petuns et d'Algonquins et les bandes de Nepissing. Le 12 juin 1670, Daniel de Remy de Courcelle arrêta la guerre entre Iroquois et Algonquins.
Chez les Algonquiens, peuple nomade régi par un système patriarcale, les hommes pêchaient et chassaient alors que les femmes cueillaient baies, racines et diverses graines. Ils vivaient dans des wigwams, tentes en forme de cônes renversés recouvertes d'écorce ou de peaux de bêtes. Ils confectionnaient leurs vêtements avec des peaux et des fourrures d'animaux.
L'été, leur moyen de transport était le canot ; l'hiver, ils utilisaient les raquettes et le toboggan. Nus l’été, ils se peignaient le thorax en rouge. Comme leurs voisins les Hurons et les Iroquois, les Algonkins pratiquaient la capture de prisonniers, et, strictement exocannibales, ils ne mangeaient que les étrangers tombés à la guerre. Pour eux, le Manitou est l’énergie vitale ; l’énergie individuelle est une part de manitou ; la somme des énergies est l’être suprême, Gitchi Manitou, qui anime toute la création.
Il y a 12 cieux, chacun habité par un Manitou ; le 12ème est habité par le Créateur, le Grand Manitou. Totem est un terme algonquin : c’est le gardien personnel ou la puissance tutélaire d’un individu. Les Algonquins du Canada (Québec) appellent l’ours "Grand-père".
Dans les rites de la société Midé figure un homme hibou qui montre le chemin de la Terre du Soleil Couchant (royaume des morts). 4 degrés initiatiques conduisent à l'initiation parfaite, dans la Société des Hommes Médecine, en liaison avec le symbole d'un univers quadripartite.
Le grand Manitou qui règne sur le 4ème degré est représenté par une série de symboles quaternaires, dont une croix sur un pilier carré, chaque face étant peinte d'une couleur cosmique. Les chamans ont le pouvoir de s'allier aux esprits et de les influencer en dirigeant des cérémonies particulières.
Chez les Algonquiens, la cérémonie traditionnelle la plus connue est celle de la tente tremblante. À cette occasion, le chaman se construit un abri, puis y entre à la nuit tombante. Les villageois appellent alors les esprits à l'aide de chants et de tambours.
Lorsque les divinités arrivent, on entend des cris d'animaux et la tente se met à trembler. Le chaman entre ensuite dans une transe qui l'amène au seuil de la mort, d'où il revient apporter la santé et la prospérité aux habitants du village.
ALIBAMONS : Voir Alabama.
ALL TALL PEOPLE : Groupe des Kainah ou Kainai, avec les Lone Fighters, Black Elks, Buffalo Followers, Fish Eaters auxquels appartenait le chef Red Crow.
ALMOUCHIQUOIS : Voir Malécites.
ALNANBAL : Voir Abenaki
AMASECONTI : Voir Abenaki.
AMERISCOGGIN, AMARISCOGGIN: Voir Abénaki.
ANDASTE, SUSQUEHANNA, SUSQUEHANNOCK, MINQUAS : Les Andastes vivaient aux abords du fleuve Susquehanna et de ses affluents en Virginie actuelle ainsi qu'au Maryland et au Delaware. Ayant refusé l'invitation des Iroquois à se joindre à la Confédération des cinq nations, ils s'en firent de redoutables ennemis. Le 15 septembre 1655, Guerre du Pêcher : 500 guerriers andastes lancent un raid contre la Nouvelle-Amsterdam à la pointe de Manhattan.
ANDROSCOGGIN : Voir Abenaki.
ANISHINABE : Voir Ojibwa.
APACHES, DINE : "Apache" signifie "ennemi" en langue hopi. Ce sont des Athapascans ayant migré du nord au sud vers l’an mille ; dès que le cheval fit son apparition, ils furent fortement repoussés vers le Sud et l’Ouest par les Comanches et les Utes). Ils adoptèrent parfois les coutumes des tribus voisines, tel un groupe qui se joignit aux Kiowas pour former ainsi les Apaches Kiowas. Ils vivent dans la région du Rio Grande et se répartissent en plusieurs familles, mais parlent tous la même langue. Du point de vue culturel, on divise les Apaches en deux groupes :
les Apaches de l’Est : Mescalero, Jicarilla, Chiricahua, Lipan, Apaches Kiowa,
les Apaches de l’Ouest : Cibecue, Mimbreno, Coyotero, White Mountain, Tonto du Nord et du Sud qu’on appelle aussi Apaches Mogollon.
Ils vivent dans des hogans, simples huttes de perches souples recouvertes d'herbes et de broussailles. Les tribus sont en principe composées de chasseurs et se livrent aux pillages, car les Apaches sont de tradition guerrière et livrent combat quand ils veulent. Ils ne sont donc ni pasteurs ni cultivateurs. Le guerrier qui accumulait le plus de prouesses devenait le chef. Il n'y avait pas de gouvernement central tribal.
Les Jicarilla cultivaient du maïs et d’autres légumes, mais, comme d’autres Indiens des plaines, ils s’adonnaient aussi à la chasse au bison. Les Mescalero vivaient de chasse, cueillette et pillage ; ils avaient un régime alimentaire reposant surtout sur le « mescal » dont ils tiennent leur nom.
De tous les Apaches qui vivaient à l’ouest du Rio Grande, les Chiricahua étaient peut-être les plus belliqueux et leur mode de vie présentait les traits de nomadisme les plus marqués ; depuis leur repaire des montagnes du Dragon, ils étendaient leurs raids de pillage jusqu’au nord du Mexique, en Arizona et au Nouveau-Mexique.
Les Lipan chassaient et pillaient au Nouveau Mexique et dans l'Ouest du Texas. Les Tonto et les White Mountain étaient plus pacifiques, se rapprochant des Navajos. Les Apaches de l’Ouest semblent avoir été beaucoup plus sédentaires que leurs parents de l’Est.
Bien qu'ils aiment faire la guerre, ils avaient peur de la mort et se pressaient d'ensevelir leurs morts et de brûler leurs biens. Ensuite, ils se purifiaient dans la fumée d'armoise avant de quitter les lieux, pour échapper à la colère du fantôme du mort.
Dans les danses, les Apaches revêtaient des costumes symbolisant les Esprits de la Montagne. Ils guérissaient les malades et éloignaient les mauvais sorts. Ils revêtaient des peintures corporelles, jupes, masques noirs, coiffures en plaquettes de bois et tenaient des épées de bois.
Les Apaches reconnaissaient de nombreux hôtes surnaturels mais croyaient en une divinité suprême nommée Yusn. Le chaman faisait tournoyer le rhombe (objet vrombissant maintenu au bout de lanières) pour se rendre invulnérable et prévoir l’avenir. Lorsque les jeunes filles atteignaient la puberté, elles participaient à des cérémonies qui duraient quatre jours, chiffre sacré. Chants, danses, festins, cadeaux rythmaient ces jours.
Pendant ce temps, on construisait le tipi de cérémonie. Enfin, les jeunes filles couraient à quatre reprises des tipis vers de petits paniers contenant des objets sacrés. Puis, on démontait le tipi ; les jeunes filles subissaient quatre jours de retraite et, ensuite, étaient bonnes à marier.
Les femmes apaches étaient renommées pour leur vannerie. Elles fabriquaient des paniers en tige de saule pour contenir la nourriture et les décoraient de dessins de couleur foncée réalisée à partir d'une plante. Après l'indépendance du Mexique, l'armée se fit rare et Navajos et Apaches en profitèrent pour faire des raids contre les fermiers.
- 1846, les Etats Unis prirent possession des territoires qui allaient devenir le Nouveau Mexique et l'Arizona et décidèrent de mettre un terme à ces raids.
- 1848, après la découverte d'or en Californie, les chercheurs d’or se ruent à travers les terres des Indiens du Sud-ouest, provoquant leur révolte. Puis il y eut la guerre de Sécession et une partie des soldats partit au front. D'où une recrudescence des attaques indiennes contre colons et chercheurs d'or qui abattaient les arbres et tuer leur gibier.
- 1862, les Etats Unis décidèrent d'employer les grands moyens, c'est-à-dire tout faire pour chasser les Indiens de leurs terres. Le colonel Kit Carson fut chargé de cette mission et recruta des volontaires au Nouveau Mexique.
- 1863, il réussit à emprisonner des Apaches dans la réserve désertique de Bosque Redondo. Puis il pratiqua la politique de la terre brûlée : détruire par le feu habitats et récoltes.
- 1871, Le général Crook, associé à l’humanitariste Colyer, mena campagne , et avec l’aide de ses scouts indiens, obtint la reddition de nombreux chefs.
- 1872, Cochise, un Chiricawa du groupe des Chokonen, signa la Paix mais Geronimo, un Chiricahua du groupe des Bedonkohe, continua ses raids. Les chefs n’étaient pas en mesure de contrôler la guérilla des rebelles qui pillaient les troupeaux et multipliaient les atrocités, tandis que l’État était impuissant à protéger les Indiens des meurtres et exactions en tout genre commis par les civils animés par la haine et la peur de l’Indien.
- 1874, le général Crook mena une deuxième campagne victorieuse contre les rebelles. Mais, dans ce climat de terreur incontrôlable, on décida de vider la réserve de Camp Verde et de rassembler les Apaches à la Réserve de San Carlos, surnommée Hell's Forty Acres (Les Quarante Arpents de l'Enfer) tant elle était aride. De plus, on tentait d'y faire cultiver le sol par les Apaches, fier peuple de guerriers.
Les Chiricawa de Cochise s’y trouvèrent déportés, et c’est là que naquit la rébellion menée par Geronimo et Naïche, le fils de Cochise, qui mourra d'une pneumonie le 26 septembre 1876. Leur formidable bande, composée d’une centaine de guerriers et d’autant de femmes et d’enfants, de chevaux et de têtes de bétail, vivait à l’abri d’un sanctuaire de montagnes inviolable, et leurs raids éclair terrorisaient les colons.
Geronimo fut rattrapé en 1877 et conduit à San Carlos avec ses guerriers. Il quitta la réserve en 1881 et reprit ses raids. En 1886, Geronimo accepta de parlementer avec Crook en échange de la promesse de retourner dans leur réserve, mais, peu confiant en la fiabilité de cette promesse, Geronimo s’enfuit, emmenant avec lui Naïche, seize hommes, treize femmes et six enfants. Au terme d'une traque qui mobilisa 5.000 soldats, soit le tiers de l'armée américaine, le lieutenant Gatewood parvint jusqu'à Geronimo et le convainquit de se rendre, lui promettant que les guerriers et leurs familles ne seraient pas séparés.
La promesse ne fut pas tenue et Geronimo et ses hommes furent envoyés en Floride où ils souffrirent de l'humidité du climat qui tua nombre d'entre eux. En 1894, on autorisa les survivants à rejoindre leurs familles à Fort Sill, dans l'Oklahoma. Geronimo mourut en 1909, toujours prisonnier de guerre. Voir aussi Chiricahua, Mimbreno, Kiowa.
ASSINIBOINE, ASSINIBOIN, ASSINIPOËLS, STONEY : Les Assiniboines ou Assiniboines sont une tribu amérindienne d'Amérique du Nord dont la langue appartient à la branche dakota de la famille des langues sioux. Avant le 17e siècle, ils ont migré vers le nord-ouest, en particulier vers la région du lac Winnipeg, avant de s'établir en Saskatchewan et autour de la partie supérieure du fleuve Missouri. Les premiers contacts avec les colons *européens, ils n'habitaient pas de villages permanents, mais se déplaçaient selon leurs besoins en nourriture.
Au XVIIIe siècle, ils ont acquis des chevaux et des armes à feu, créant ainsi une tribu caractéristique des Grandes Plaines. Ils ont été alliés des Cree contre les Pieds-Noirs, également appelés Blackfoot et Blackfeet. Bien qu'ils fassent partie d'une grande tribu au moment du premier contact, la variole les a décimés au début du XIXe siècle.
Ils étaient commerçants. Ainsi au milieu du xixe siècle, ils entretenaient des relations commerciales avec les Européens, tant militaires que civils, qui s'installaient en nombre croissant dans le Montana.
En 1990, on comptait 5 500 Assiniboines aux États-Unis, la plupart vivant dans les réserves de Fort Belknap et Fort Peck dans le Montana. À Fort Peck, les Assiniboines sont représentés par les bandes Canoe Paddler et Red Bottom. Environ 1 500 Assiniboines vivent dans des réserves en Saskatchewan et en Alberta, au Canada.
Répartis en plusieurs groupes dont les Wasinazinyibi (Gros fumeurs) et les Cantidada (Peuple moisi). Ils vivent aujourd’hui dans des réserves, au Canada (Alberta) et aux Etats-Unis (Montana). Voir aussi Métis.
APPALACHES : C'était une tribu amérindienne qui vivait dans ce qui est aujourd'hui la province d'Apalachic en Floride jusqu'à ce que la tribu soit en grande partie anéantie et dispersée au 18ème siècle. Ils vivent entre les rivières Oxilla et Oclockney dans le nord de la baie d'Apalach et ont été rencontrés pour la première fois par des explorateurs espagnols au XVIe siècle. Les Appalaches parlaient une langue aujourd'hui disparue, les Appalaches, qui est enregistrée dans les écrits coloniaux espagnols.
ARAPAHO, INUNA-INA : fait parti du groupe Algonquins. Oklahoma, Wyoming. D’abord chasseurs et pêcheurs nomades, ils ont évolué vers des activités sédentaires et agricoles.Les Arapahos, les Cheyennes et les Sioux se battirent farouchement contre l'installation d'émigrants sur leurs territoires dans les années 1860 et 1870.
Du 17 au 25 septembre 1868 eut lieu la bataille de Beecher Island, dans le Colorado, qui vit la victoire de l'armée fédérale sur les Arapahos, les Cheyennes et les Lakotas. Le chef cheyenne Roman Nose (Nez Romain) ou Arched Nose (Nez Arqué) fut tué. Les Arapahos et les Cheyennes furent massacrés à Sand Creek le 29/11/1864 par le Colonel John Chivington.
ARHUACO : également appelé Ijka, Bintukua, Ika, Iku. Les Arhuacos se nomment eux-mêmes "Grands Frères". Descendants des Taironas. Sierra Nevada de Chundwa en Colombie.
ARIKARA : également appelé Ree, Caddo. La MHA Nation (7 000 Indiens) regroupe aujourd'hui, au Dakota du Nord, trois tribus : les Mandans, les Hidatsas et les Arikaras. White Shield (env. 1833-1883), chartre de la paix, rencontra le Président Grant et s'opposa aux ranchers blancs autorisés à écorcher le bétail sur les terres de son peuple.
ARKANSAS : fait parti du groupe sioux. Voir QUAPAWS
ATAKAPA : Ils portent également le nom d'Ishak. Peuple Amérindienne du sud des États-Unis. Ils sont également appelés Ishak. Peuple amérindien du sud des États-Unis. Leur nom semble d'origine chacta, qui les nommèrent ainsi lors de leur contact avec les Français, et qui signifierait "les mangeurs d'hommes" (hattak : personne et apa : manger), ce qui laisserait penser à une pratique cannibale de la part des Atakapas.
Mais en réalité, ils mangeaient des petits animaux, de baies, de racines et de poissons dont ils se nourrissaient la plupart du temps, laissant le gros gibier aux autres tribus. Leur territoire s'étendait le long du Golfe du Mexique de la rivière Trinity et la baie de Galveston au Texas à Bayou Teche et la rivière Vermillion en Louisiane.
La langue atakapa est aujourd'hui éteinte. Il existait trois dialectes :
La connaissance de la langue d'Atakapa de l'est est restreinte à une compilation de 287 termes recensés en 1802. Les individus parlant cette langue résidaient dans les environs d'Attackapas Post (actuellement Franklin).
Le dialecte akokisa est connu grâce à une liste de 45 mots datant de 1721. Les locuteurs vivaient autour de la baie de Galveston. Ce dialecte est plus proche de l'atakapa de l'ouest que de l'atakapa de l'est.
L'atakapa de l'ouest est la langue la plus étudié. On dispose de mots, de phrases et de textes datant de 1885, 1907 et 1908. La majorité de ces éléments ont été récoltés à Lake Charles en Louisiane. Les derniers locuteurs s'appelaient Louison Huntington, Delilah Moss, Teet Verdine, et Armojean Reon.
C'est en 1703 que le gouverneur de Louisiane, Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, envoya une expédition composée de trois Français pour rencontrer les Atakapa afin d'établir un contact pacifique pour ensuite construire un fort dans leur région.
On estime la population à quelques dizaines de milliers de personnes avant l'arrivée des colons blancs. Mais elle a très vite diminué à partir du XVIIIe siècle, de nombreux Atakapa ont en effet migré vers l'ouest, ne laissant sur place plus qu'une population d'un millier de personnes.
Les historiens s'accordent pour dire que les tribus restantes ont été largement décimées dans les années 1850 de maladies ainsi que de pauvreté. Toutefois, leurs descendants se battent pour la reconnaissance de leur minorité dans les États de Louisiane et du Texas bien qu'ils aient été mélangés pour la plupart avec des afro-américains.
ATHAPASCAN, ATHABASCAN, ATHABASCA : Famille linguistique Nadéné. Les vastes forêts intérieures du Yukon (Canada) ont été occupées par les Athapascans, ethnie autochtone dont les traditions culturelles et linguistiques sont très anciennes.
Aujourd'hui, il en existe six groupes distincts : Kutchin, Han, Tutchone, Inland Tlingit, Kaska et Tagish.
ATSINA, GROS-VENTRE DE LA PRAIRIE : fait parti de la famille Algonquins. Branche des Arapaho, installés dans le Montana. Autrefois ennemis des assiniboines.
ATTIKAMEK : Groupe algonquin. Les Attikamek, qui comptaient 600 individus vers 1600, furent presque entièrement décimés par les maladies et les affrontements avec les Iroquois aujourd’hui plus de 3.000 vivent au Québec, alliés aux Montagnais dans le Conseil attikamek/montagnais.
Puis les Têtes de Boule s'installèrent en territoire attikamek (il se peut que ces autochtones soient en partie des descendants d’Attikameks, le nom attikamek ne réapparaissant que dans les années 1970.
Les Attikameks pratiquaient le troc, ce qui leur permettait d’ajouter des produits agricoles à leurs menus issus de la pêche et de la chasse. On trouve l’origine du sirop d’érable québécois chez les Attikameks qui faisaient bouillir la sève des érables. Le christianisme les força à renoncer à la polygamie, ils se marièrent et firent baptiser leurs enfants. Les compagnies forestières s'installèrent dans la région en 1831 et employèrent les Têtes de boule qui devinrent une main-d’œuvre peu exigeante connaissant bien la forêt.
Les Attikameks ont du mal à maintenir leur mode de vie traditionnel. Les aménagements hydroélectriques leurs apportent de nombreux désagréments. Actuellement, l’industrie de la coupe de bois représente le principal revenu pour les Attikameks. Les femmes en fabriquant des paniers d'écorce apportent un revenu d’appoint pour la communauté. Le potentiel touristique de la région est maintenant exploité depuis quelques années : il existe aussi plusieurs centres de tourisme ethnoculturel sur le territoire.
AUK : Voir Tlingit.
AYOES, AYOOIS, AYOVOIS : Voir IOWAY