24 Juillet 2023
SIGNIFICATON
C'est une flûte utilisée essentiellement pour les tribus Amérindiens des plaines pour «faire sa cour» courtiser. Elle est jouée notamment lors de la cérémonie de la danse du Soleil. par sa conception technique, il ne peut jamais jouer fort. Le musicien se place généralement dans la direction du vent afin qu'il amène la mélodie à la beauté que nous cherchons à séduire; si l'amoureux ne sait pas en jouer il fait appel à un musicien appartenant à la confrérie des «rêveurs d'élan».
On joue sur ces flûtes des mélodies la plupart du temps pentatoniques, parfois diatoniques. Le répertoire est traditionnel mais a aussi été récupéré par le mouvement New Age avec de nombreux arrangements comprenant beaucoup de synthétiseur.
La structure caractéristique des mélodies traditionnelles jouées est celle d'une échelle descendante, La structure caractéristique des mélodies traditionnelles jouées est celle d'une gamme décroissante avec une mélodie partant sur une note aigue descendant d'une octave ou d'un tiers mineur de la note initiale.
Cette cascade peut effectuer de nombreux détours dans un espace étroit mais dans la plupart des cas la mélodie se termine avec une octave en dessous du point de commencement.
La pratique de la flûte est encore conservé par quelques artistes comme "Doc Tate Nevaqueya (Comanche), Kevin Locke (lakota) et Tom Mauchahty Ware (Kiowa) et ainsi que Carlos Nakai.
Kevin Locke (lakota)
Carlos Nakai
Tom Mauchahty Ware
Comment dire flûte en langage Amérindien :
Siyotanka : langue Sioux, Lakota, Iroquois, Winnebagos, Mandans, Hidatsas, Cris, Sioux
Pipigwan : langue Ojibwés
Fi'pab: langue Creeks, Païutes, Mojaves, Shawnees
Ihokan : langue Yuchis, Séminoles
Niçude tunga : langue Pawnees, Crows, Arapahos, Kiowas, Pieds-Noirs Omahas
Sul : langue Apaches, Shoshones, Utes, Kalispels, Umatillas
Kahamaxé tahpeno : langue Cheyennes
Chikhwa : Têtes Plate
LEGENDE
Une légende voudrait que c'est un pivert en creusant une branche de cèdre avec son bec qui a offert cet instrument à un jeune guerrier amoureux. Une autre légende hidatsa parle de « la squaw qui ne meurt jamais » qui offrit cette flûte à son petit-fils et qu'elle confectionna dans la tige d'un tournesol avec 7 trous représentant les mois de l'hiver. La représentation la plus ancienne de cet instrument est un pictogramme sur des rochers très connu appelé Kokopelli.
Cet instrument est une flûte à bandeau, longue généralement de 50 à 54 cm pour un diamètre de 4 cm, mais la taille peut variée de 28 à 63 cm. Elle est constituée d'un segment d'une branche coupée en deux, le bois le plus souvent utilisée est le cèdre ou un résineux de la même dureté. Elle peux etre composée d'autre matériaux comme le roseau, le métal.
La structures est composée de deux parties distinctes :
Une au niveau du bec de mise en vibration qui sert de chambre de compression avec un orifice sur le haut du tube pour permettre à l'air de s'échapper vers haut. Le tube avec les trous de jeu qui va de 4 à 7 trou suivant la région d'origine, parfois au bout de quatre.
Une au niveau du bec de mise en vibration qui sert de chambre de compression avec un trou sur le dessus du tube pour permettre à l'air de s'échapper vers le haut. Le tube avec les trous de jeu (de 4 jusqu'à 7 suivant la région d'origine) et parfois à l'extrémité quatre trous pour ajuster l'instrument et aussi indiquer les quatre directions (tate topa) qui sont des repères importants pour le rituel. L'extrémité du conduit est parfois sculptée avec des têtes d'oiseaux ou d'animaux.
Juste après l'orifice supérieur de la chambre de compression, il y a un trou. Dans l'autre partie du tube avec une fenêtre et un biseau pour pouvoir mettre l'air en vibration. Une partie mobile est placée sur la partie supérieure de la flûte coupée en plat, où se situe ces deux trous et celui ci est tenue par une ligature en cuir.
Il oriente l'air de la chambre de compression vers le biseau de la fenêtre. Il s'agit donc clairement d'une flûte à conduit. peu différente des flûtes à bloc ou à bec, mais plus proche des flûtes à bandeau comme la suling d'Indonésie.
Certaines flûtes sont équipées d'une petite semelle en cuir ou en bois avec une entaille rectangulaire entre le tube et la partie mobile. Sans cette partie mobile, elle ne peut pas fonctionner puisque l'air de la chambre de compression s'échappe alors verticalement par le dessus du tube sans rejoindre horizontalement la partie de la mise en vibration de la fenêtre avec son biseau.
La pièce en mouvement permet au constructeur de s'exprimer et est souvent réalisée à partir de formes abstraites ou animales. Elle est équipée du côté de la fenêtre avec le biseau d'une rainure verticale pour l'évacuation du souffle.
Quelques flûtes ont une partie métallique souvent en cuivre en forme de U avec un biseau. L'air contrairement aux autres flûtes.
L'air, à la différence des autres flûtes dans lesquelles il se déplace dans un chemin rectiligne, avec la flûte Amérindienne, un chemin incurvé qui le fait d'abord aller directement dans la chambre de compression, monter sous la partie mobile et ensuite descendre pour aller directement dans le tube de jeu.
Il a une trajectoire forcée qui permet au musicien de souffler fort ou doucement, le son de cette flûte est toujours doux, le timbre est caractéristique et très différent de celui des autres flûtes.